(En français ci-dessous)
Älskade Stina,
Du var min faster och min gudmor. Vi var med om så många saker tillsammans. Vi åkte på resor och utflykter, du hälsade på mig många gånger i Lyon, Strasbourg och Lyon igen, sedan jag flyttat till Frankrike. Jag ringde dig och frågade om recept och råd om garn. Du ringde mig för att höra hur vi hade det och för att prata om mina barn, som du älskade.
Du var också en stor inspirationskälla, utan att jag riktigt förstod det från början. Jag växte ju upp med det självklara att du kunde göra i princip allt med garn och tråd.
Du stickade, du knypplade, du broderade, och du sydde om det var absolut nödvändigt. Men jag tror att du tyckte allra bäst om att väva. I din vävstuga i källaren stod två stora vävstolar sida vid sida. En gammal, lite klumpig, som tillhört din mamma, min farmor Ellen. En nyare, med lite mer finesser och möjligheter, som var din. Ur de två vävstolarna kom kilometervis med trasmattor, handdukar, kuddfodral, löpare, tavlor och allehanda andra alster.
De sista åren sänkte sig dunklet över din hjärna, och händerna lydde inte längre. En halvfärdig socka på strumpstickor låg på bordet på demensboendet, utan att en maska blev lagd till de redan stickade.
Men allt det vackra du gjort finns kvar. Vi har inte bara minnen av fina stunder, utan också tidlöst vackra föremål som du gjort med dina händer, med din skaparglädje, med din kärlek till det textila och till oss.
Alla dessa timmar, all denna skicklighet, alla dessa saker. Det är en skatt du lämnar oss.
Vila i frid, älskade Stina. Jag är säker på att det finns en vävstol i din himmel.
Ma très chère Stina,
Tu étais ma tante et ma marraine. On a fait tant de choses ensemble – des voyages, des sorties, tes nombreuses visites à Lyon, Strasbourg, puis Lyon de nouveau après mon déménagement en France. Je t’appelais pour demander conseil au sujet de recettes et de fil. Tu m’appelais pour demander des nouvelles de nous, de nos enfants que tu aimais tant.
Tu étais aussi une grande source d’inspiration, même si je ne le comprenais pas au départ. J’ai grandi en prenant pour évident que tu savais tout faire avec toutes sortes de fils.
Tu tricotais, tu faisais la dentelle au fuseaux, tu brodais et tu savais coudre si c’était strictement nécessaire. Mais je crois qu’avant tout, tu aimais le tissage. Dans ton atelier au sous-sol trônaient deux grands métiers à tisser côte à côte. Un ancien, un peu grossier, qui avait appartenu à ta maman, ma grand-mère Ellen. Un plus récent, avec un peu plus de fonctions et de possibilités, le tien. De ces deux métiers coulait un flot de lirettes, torchons, housses de coussins, chemins de table, tableaux et que sais-je encore.
Les dernières années, la nuit est tombée dans ta tête et tes mains ne savaient plus faire. Une chaussette commencée sur un jeu d’aiguilles était là sur la table à l’EHPAD, sans qu’une seule maille s’ajoute à celles déjà tricotées.
Mais toutes les belles choses que tu as faites sont là. Nous ne gardons pas seulement les souvenirs de bons moments, mais aussi ces objets d’une beauté intemporelle, que tu as fait avec tes mains, avec ta joie de créer, et avec ton amour pour le travail textile et pour nous.
Toutes ces heures, tout ce savoir-faire, toutes ces choses. Tu nous laisse un trèsor.
Repose en paix, ma très chère Stina. Je suis sûre qu’il y a un métier à tisser dans ton paradis.
Chere Annette,
Je vous envoie ma sympathie pour votre tante et marraine. Quel cadeau d’avoir un tel amour et de soutien dans votre famille, et en plus d’avoir une telle inspiration artisanale merveilleux. Vous l’avez bien utilisé.
EL
Oh vraiment de tout coeur…vraiment
Bon courage Annette. Que son âme de créatrice perdure via tes mains à toi.
Je suis de tout cœur avec toi Annette. Ce qu’elle t’a apporté sera toujours présent pour toi.