Une erreur, quelle horreur !
Votre coeur bat la chamade, une main glacée semble comprimer votre poitrine, vous avez la boule au ventre … Vous venez de découvrir une erreur dans votre ouvrage au tricot ou au crochet !
Une erreur peut venir de tant de choses. On est fatigué, on est distrait, on a mal lu ou mal compris …
Parfois, c’est juste une erreur à corriger, sans conséquence. On revient quelques mailles ou quelques rangs en arrière, on défait son erreur et on refait correctement, et c’est la fin de l’histoire.
Mais souvent, cette erreur nous apprend quelque chose (au-delà du fait qu’on s’est trompé) :
Est-ce le moment de poser mon ouvrage et aller me coucher ? Est-ce qu’il faut tout simplement que je me concentre un peu plus sur la grille ? Est-ce que j’ai besoin de chercher plus d’informations sur comment faire ce point, en demandant à quelqu’un que je connais, ou en cherchant en ligne ?
Dans tous les cas, les erreurs, on préfère ne pas en faire – mais tout le monde en fait, tout le temps … (oui, moi aussi, tout le temps !).
Je vous propose quatre stratégies à adopter contre les erreurs :
1) Apprendre à « lire » son travail.
Pour moi, c’est l’une des compétences clé de toute personne qui tricote et crochète. Je vous en reparlerai bientôt plus dans le détail, mais pour le moment, disons simplement que je vous conseille de vous arrêter souvent pour admirer ce que vous venez de faire !
2) Se demander si c’est vraiment grave.
S’il y a une maille de travers quelque part, est-ce que cela se verra vraiment quand vous ou quelqu’un d’autre porte ce que vous avez fait ? Si oui, y-a-t-il un moyen de le cacher sans tout défaire ?
On est d’accord, si vous avez fait 20 diminutions de trop, il vaut probablement mieux corriger …
3) Apprendre à corriger les erreurs les plus courantes (là aussi, j’aurai bientôt des choses à vous dire – en attendant, Google et YouTube sont vos amis !)
4) Ne pas avoir peur de faire une erreur !
Déjà, si on est stressé à l’idée de faire une erreur, on augmente considérablement ses chances de se tromper.
Et le fait d’apprendre à découvrir vos propres erreurs et à les corriger vous fera progresser dans votre maîtrise du tricot et/ou du crochet. Je dirai même que la meilleure façon d’apprendre à faire quelque chose, c’est de se tromper et comprendre pourquoi. Vous retiendrez beaucoup mieux comment faire que si votre première tentative était parfaite.
Et, je me répète : ce n’est peut-être pas grave du tout. Une fois, c’est une erreur, deux fois, c’est un problème, trois fois, c’est un nouveau point ou modèle !
Annette .. nous des erreurs nonnnn
Juste une a la fois quoique deux ça doit être possible pour moi
Tout le monde sauf toi, bien sûr !!! 🙂
Effectivement…des fois je laisse passer l’erreur….mais des fois non…comme la….;)
Oui, il faut se poser la question à chaque fois !
J’aime assez ta philosophie! Sans compter qu’en plus, nous on voit une erreur, où beaucoup ne voient qu’un bel ouvrage! Alors ne pas toujours respecter le motif, ce n’est pas bien grave! Bisettes
Oui, on a toujours tendance de se focaliser sur ce qui ne va pas, et on oublie l’ensemble !
Merci pour ta sagesse. Tu mets les mots sur les difficultés, et tu nous fais sourire.
Merci ! :-*
Il y a des points où il est préférable de ne pas se tromper : pas réussi à rattraper mailles doubles comme la cote mailles anglaise
Pas compris comment rattraper
C’est vrai que ce n’est pas simple à première vue, et que si la maille file, l’erreur devient très vite important. Pour les côtes anglaises/le point brioche on peut faire comme pour les points dentelle et insérer régulièrement une « ligne de survie », un fil passé dans toutes les mailles sur un rang correct, et qui permet de ne pas tout défaire. https://blog.annettepetavy.com/2018/01/tricot-dentelle-plus-facile-reperes-et-fils-de-survie/