Dans la boutique
Un nouveau modèle de crochet dans la boutique en mai : Brocéliande, un accessoire multi-fonctions créé par Nathalie Mainsant.
Sous forme d’un ruban de möbius, Brocéliande se porte autour du cou ou sur les épaules, en été ou en hiver. Vous pouvez choisir la matière en fonction de votre saison de prédilection ou de vos envies – dans la boutique je vous propose le kit soit en coton bio, soit en mérinos fin.
Fiche Brocéliande dans la boutique.
Kit Brocéliande : version coton bio / version mérinos fin
Le kit Brocéliande version mérinos comprend d’ailleurs certains des nouveaux coloris de mérinos fin qui viennent enrichir la gamme (parce que 17 coloris, ce n’était pas suffisant).
Vous pouvez voir ces nouveaux coloris présentés sur le blog, et bien sûr les retrouver dans la boutique.
Autre nouveauté parmi les fils : le coton bio multicolore.
Au moment de la rédaction de ce bulletin, certains coloris sont en cours de (re)approvisionnement – dès qu’ils seront disponibles, vous les retrouverez sur la page du coton bio multicolore dans la boutique. Sans vouloir vous forcer la main, je vous conseille de ne pas tarder pour les commandes – ce fil a le don de s’envoler de mes étagères …
Quand le temps est gris, on a du mal à y croire, mais l’été arrivera bientôt ! Pour le préparer en beauté, je vous propose des kits du joli châle Sea and Sun, créé par EclatDuSoleil.
À crocheter en bambou, dans des harmonies de couleur sélectionnées parmi les coloris actuellement disponibles.
Kit Sea and Sun (à compléter par la fiche).
Sur le blog
Un petit mot sur le blog pour annoncer que le bambou dentelle coloris paprika, très populaire, est de nouveau disponible (tant qu’il y en aura !).
Bambou dentelle dans la boutique.
Testé (sous forme d’échantillon) et approuvé : le châle Lune Rouge, créé par EclatDuSoleil, crocheté en coton bio.
Totalement hors sujet, mais une belle aventure créative : le stage « Petit moi » avec Cathy Vagnon.
À venir
Samedi le 11 juin je serai présente à l’événement Faire Fil organisé par le magasin les Artpenteuses (Lyon 1er). Détails sur la page « salons ».
Dentelle à la fourche : premiers pas
Avez-vous envie de vous lancer dans une nouvelle aventure avec moi ?
Depuis longtemps, la dentelle à la fourche me fascine. Il est temps de regarder cette technique de près.
Je m’étais déjà penchée sur la question pour préparer un cours il y a bientôt 2 ans, mais ensuite, ma fourche est restée au fond de ma trousse … Ce n’est donc pas en tant qu’experte que je me propose de mener l’expédition dans cette terre inconnue, mais en tant qu’exploratrice.
On y va !
Si vous ne connaissez pas du tout la dentelle à la fourche, suivez ce lien pour voir des photos et avoir une petite idée de quoi il s’agit.
La dentelle à la fourche est bien une technique de crochet, mais en plus du crochet classique, elle nécessite un outil supplémentaire : la fourche.
Il y a plusieurs modèles de fourches, mais les plus courants ressemblent à une sorte de cadre démontable.
Les longues tiges forment les côtés latérales du cadre, avec deux barres transversales qui se montent dessus.
Si on regarde une barre transversale de près, on voit qu’il présente plusieurs trous pour les tiges.
En variant l’emplacement des tiges (qui s’enfilent simplement dans les trous) on change l’écart entre les deux tiges – ceci changera la largeur de la bande qu’on va fabriquer. Pour ce type de fourche, par exemple, on peut obtenir des largeurs entre 2 et 10 cm.
Vous trouverez quelques fourches de ce type dans ma boutique, et sinon elles sont disponibles en mercerie en ville ou sur Internet. Si votre mercière du coin n’en a pas, demandez – elle peut probablement vous en commander.
Il est aussi fort possible que votre maman ou votre grand-mère en ait une plus ancienne au fond d’un tiroir !
Je vous ai parlé de « bande », car nous allons fabriquer des bandes, qui seront ensuite assemblées entre elles. La largeur de chaque bande est déterminée par la largeur de la fourche – d’où l’intérêt de la fourche « multi-trous » qui est donc réglable. Par contre, la longueur de la bande est indépendante de la longueur de la fourche, puisqu’elle est démontable.
Tout cela deviendra plus clair au fur et à mesure. Comme cette technique implique la manipulation d’un nouvel outil (la fourche), je vous propose d’avancer pas à pas.
Cette fois-ci, nous allons faire notre première bande. Prenez donc un reste de fil (pas trop fin ni trop épais pour commencer), un crochet adapté à la grosseur du fil, et votre fourche.
Il y a beaucoup d’indications « gauche » ou « droite » dans ce qui suit. Les explications sont valable pour les droitiers – si vous êtes gaucher, vous voudrez peut-être les inverser.
Montez une barre, qui sera celle du haut, sur les tiges – l’écart exact n’est pas important, visez quelque chose à peu près dans la moyenne.
Faites un nœud coulant (le même type de nœud que vous faites en début de chaque ouvrage de crochet), et enfilez ce nœud sur la barre de gauche. Pour le moment, laissez le fil de la pelote et le bout du fil en dehors de la fourche.
Enfiler la barre du bas sur les tiges (dans les trous correspondants, pour que les tiges soient bien parallèles) pour fermer la fourche.
Passez votre pelote à droite de la fourche. Prenez la fourche dans votre main gauche, et pincez le bout de fil avec cette main. Tirez sur le fil de la pelotes avec votre main droite. En tirant sur les deux fils, réglez l’emplacement du noeud pour qu’il se trouve à peu près centré entre les deux tiges.
Passez le fil de la pelote derrière la fourche et sur votre index gauche. Placez-le sur votre doigt comme pour n’importe quel ouvrage en crochet.
Notez bien comment le fil de la pelote passe autour de la fourche : du devant vers l’arrière, autour de la tige de droite (si vous êtes droitier). Il tournera autour de la fourche dans la même direction tout au long de l’ouvrage.
Maintenant on va faire la toute première maille. Elle se fait différemment par rapport aux mailles suivantes.
Insérez votre crochet dans la boucle formée par le nœud coulant de départ. Cette boucle se trouve sur la tige de gauche. Le crochet doit passer du bas vers le haut entre les deux brins de cette boucle.
Attrapez le fil de la pelote, et ramenez-le.
Cette première maille est donc différente des autres. Avant de faire la première maille « normale », nous allons apprendre à tourner la fourche. Cette opération se fait toujours de la même manière.
Quand vous essayez pour la première fois, cela va vous paraître compliqué, et vous vous sentirez maladroit. Persistez, ce mouvement deviendra très vite automatique !
Avec votre main droite, tournez le crochet à la verticale, bec vers le bas, sans enlever la boucle qui se trouve sur le crochet.
Maintenez le crochet en le pinçant avec le pouce de votre main gauche, et lâchez la main droite.
Passez votre main droite derrière la fourche, et reprenez le crochet avec cette main.
Attention, on va tourner la fourche !
Je place mon pouce gauche sur la tige de droite et mon majeur droite sous la tige de gauche. Ce n’est pas une règle absolue, essayez comme ça, et si c’est plus confortable pour vous autrement, suivez les envies de vos mains ! L’essentiel est de garder le fil sur l’index gauche et le crochet dans la main droite tout en tournant la fourche. La tige droite passe vers l’avant et la tige de gauche vers l’arrière.
Ouf, on a tourné ! Le crochet est de nouveau devant la fourche, le fil de la pelote passe autour de la tige de droite, de l’avant vers l’arrière.
La maille qu’on va faire maintenant est celle qu’on va répéter tout au long de la bande. C’est tout simplement une maille serrée classique.
Piquez le crochet du bas vers le haut dans la boucle qui se trouve sur la tige de gauche.
Faites votre maille serrée normalement : ramenez le fil, 1 jeté, passez à travers les deux boucles sur le crochet.
Tournez la fourche.
Vous voilà prêt pour la maille serrée suivante. Si, comme dans la photo, vos boucles sur la tige de gauche sont un peu tassées, n’hésitez pas à les écarter avec votre pouce pour bien repérer celle du haut. Vous allez à chaque fois piquer votre crochet du bas vers le haut entre les deux brins de la boucle du haut sur la tige de gauche.
Au bout de quelques répétitions, vous verrez votre bande se former. À ce stade, ce n’est pas la peine d’en faire des kilomètres. Je pense que c’est mieux de faire plusieurs bandes courtes pour s’entraîner aux manipulations de la fourche. Quand vous vous sentirez plus sûr de vous, vous pourrez vous amuser à tester différents fils et différents écarts.
Dès maintenant on peut retenir que les boucles marchent par pairs. Au moment d’arrêter votre bande, vous devez donc avoir le même nombre de boucles sur chaque tige.
Arrêtez votre fil comme pour n’importe quel ouvrage de crochet. (Je trouve que j’ai coupé le fil un peu trop court ici, je vous fais confiance pour faire mieux que moi !).
Enlevez la barre du bas.
Faites glisser votre bande vers le bas pour la sortir de la fourche.
Voilà !
C’est déjà pas mal pour commencer – on continue la prochaine fois.
N’hésitez pas à laisser vos commentaires ci-dessous !
À bientôt !
super
un petit truc : penser à attacher un fil en bas de chaque tige, pour que la bande s’enfile sur les deux morceuax de fil et ne s’emmêle pas; particulièrement pratique quand on a de longues bandes.
Ceci dit, j’ai hâte de voir ce que vous allez faire de cette technique. 🙂
Oui Aurore, on va parler des « fils guides » – je regarde différentes manières de gérer cela en ce moment. Vous attachez donc votre fil en bas de la tige – c’est intéressant ! En dessous ou au dessus de la barre horizontale ?
Merci !
Annette
J’ai une fourche clover, il y a des trous dans les tiges pour les fils conducteurs juste au dessus de la barre. Au passage, je crois que je tiens ma fourche à l’envers…
Vous avez vu le Duplet XXL sur la fourche?
Dedans il y a une robe portée par Posh Spice faite de ronds à la fourche assemblés; j’ai toujours eu envie de m’en inspirer pour une étole, ça fait très bande de méduses, mais j’adore.
Ils sont vraiment très malins chez Clover. À moi de trouver un système pour les fourches simples qui limite le problème des fils conducteurs qui s’emmêlent avec le reste.
Et Aurore, vous êtes une sacrée tentatrice ! Je viens de commander le Duplet. 🙂
Technique que j’aimerais bien apprendre. J’ai déjà essayé mais je ne suis pas arrivée bien loin!
Merci
Technique que j’ai pratiquée il y a très, très longtemps ,j’aimais beaucoup….. a revoir….Monique
Super contente de voir que la dentelle à la fourche est mise à l’honneur ! J’ai fait plusieurs ouvrages avec cette technique mais ce qui me pose à chaque fois problème : c’est les finitions des extrémités des bandes … donc, je vais suivre avec attention vos avancées et j’aurais sûrement quelque chose à apprendre !! Merci pour vos bulletins qui sont toujours passionnants !
Merci beaucoup !
C’est un point qui m’intrigue aussi, je vais m’informer au maximum dessus, faire des tests et livrer mes expériences !
Bonjour, oui, comme dit Cyalune, il vaut mieux accoler un fil de couleur différente à chaque barre de la fourche que l’on prendra dans les boucles crochetées, lorsque l’on fait des bandes très longues ça évite qu’elle ne s’emmêlent, je ne retire ce fil qu’une fois la bande assemblée.
On fait de très, très belles choses avec cette méthode. Merci ça me donne envie de m’y remettre, je sens que je vais la ressortir ma fourche !
Bonne idée, Merci !
Je vais enfin pouvoir essayer ma fourche pourtant toute neuve mais jamais utilisée 🙂
Je ferai passer l’information sur mon blog
Bonne journée
Mino
Merci, c’est très sympa de faire le relais !
super j’aime beaucoup cette technique ,
Merci
Au plaisir de lire la suite
Oce
Oh oui, oh oui, de la dentelle à la fourche ! Encore une technique pleine de possibilités …
Merci Annette j’ai moi aussi grande envie de savoir faire
Eva
Original, « tres facile, un jeu d’enfant, surtout pour le point de base ; mais, où cela se corse c’est pour rassembler les bandes, les coudre entre elles : j’ai commencé à m’arracher les cheveux, alors j’ai arrêté et pourtant, de jolis dessus de maillot de bain.
On verra si j’arrive à dompter la bête ! 😉
Je ne connaissais pas du tout ! Ça a l’air intéressant !
C’est une technique avec laquelle on peut faire de belles choses. Pour ma part j’ai un châle en cours. Merci de remettre cette technique au goût du jour.