Dans la boutique
Un nouveau châle tricot créé par EclatDuSoleil/Hélène Marcy – découvrez Firebird !
Une superbe association de mérinos fin et Mini Mochi (ou coton bio uni et multicolore, pour une version estivale), pour ce châle construit en « baktus » et totalement réversible.
Plus d’informations dans la boutique.
Autre châle au tricot, cette fois-ci signé Alana Dakos – je vous propose en français le très beau modèle Branches de lierre.
Une nouvelle interprétation raffinée du thème de feuilles si cher à Alana, à tricoter par exemple en mérinos moyen.
Plus d’informations dans la boutique.
Côté fils, plusieurs nouvelles !
D’abord, un nouveau coloris de coton bio multicolore, nommé « Sorbet sur la plage » après un brainstorming grand format sur Facebook.
N’hésitez pas à consulter la page du coton bio multicolore, plusieurs nouveaux coloris sont en route !
Toujours sur le thème du coton, une petite série de kits pour crocheter mon modèle Capelette en coton bio uni, avec le bouton d’inspiration vintage assorti.
Retrouvez le kit dans la boutique.
La fiche est comme d’habitude à acheter à part.
Et la toute dernière nouveauté, un fil vraiment splendide : Covent Garden.
Il s’agit du même fil de base que London, donc un fil dentelle mi-laine, mi-soie. Pour la série limitée Covent Garden ce fil a été teint à la main par mon amie Muriel du Jardin des Fibres. Je suis si fière de pouvoir vous proposer ce fil merveilleux.
J’en reparlerai très certainement sur le blog dans les semaines à venir, mais en attendant vous trouverez toutes les information sur Covent Garden dans la boutique.
Sur le blog
Pour associer le coton bio uni et multicolore, un petit article illustré.
Inspirée par la publication de Firebird, je vous ai montré d’autres exemples de châle tricot construits comme des baktus et disponibles dans la boutique …
… ainsi que les baktus au crochet, qui sont tous issus de l’imagination d’EclatDuSoleil !
Dentelle à la fourche – astuces pour la bande de base
Ce mois-ci, nous allons voir tous les petits détails autour de la bande de base qui vous permettront de travailler efficacement et avec sérénité.
Plusieurs d’entre vous me l’ont fait remarquer dès le mois dernier – il est très, très utile d’utiliser des fils auxiliaires pour faciliter le repérage des boucles une fois la bande libérée du cadre. Ne vous inquiétez pas, je ne les ai pas oubliés : les voilà !
Plutôt que de démarrer ma bande avec des fils supplémentaires qui se promènent un peu partout, je préfère réaliser d’abord environ 5 boucles autour de chaque tige avant d’ajouter les fils auxiliaires.
Inspirée par Jennifer Hansen de Stitch Diva, je coupe ensuite un seul fil assez long, ou plus concrètement à peu près deux fois la longueur estimée de la bande, plus un peu. Il n’y a pas besoin de connaître cette longueur au centimètre près. Les boucles peuvent être nettement plus tassées sur les fils auxiliaires que dans la bande terminée et montée, et si le fil dépasse, ce n’est pas grave du tout.
J’enfile un bout de ce fil auxiliaire sur une aiguille à tapisserie, et je passe le fil d’en bas vers le haut à travers les boucles sur la tige de gauche.
Je fixe l’extrémité du fil en haut de mon cadre. Cela peut se faire avec un bout de scotch (à gauche) ou un nœud (à droite). L’inconvénient du scotch est qu’il peut laisser un résidu de colle sur la tige et qu’il peut être un peu plus difficile à retirer. L’inconvénient du nœud est que le bout du fil qui pendouille peut agacer les moins patientes parmi nous (comme moi, par exemple). À vous d’essayer et voir quelle méthode vous préférez – et si vous en trouvez une meilleure, dites-le nous dans les commentaires ci-dessous !
Ensuite, j’enfile l’autre bout du fil auxiliaire sur l’aiguille à tapisserie, pour le passer d’en bas vers le haut à travers les boucles sur la tige de droite. Je le fixe en haut du cadre selon la méthode choisie.
Cela nous laisse avec pas mal de fil qui pendouille en bas du cadre. Vous l’aurez compris, des fils qui pendouillent ont le don de m’irriter, et surtout, de s’emmêler avec le fil utilisé pour la bande. J’entoure donc les bouts de tiges qui dépassent en bas du cadre avec le fil auxiliaire, et fixe le tout avec un élastique.
Je prends bien soin de coincer la boucle de fin sous mon élastique. Cette opération est beaucoup plus facile avec un élastique court, qui ne nécessite pas plusieurs tours. Au fur et à mesure du travail, ce sera simple d’enlever l’élastique pour libérer le fil auxiliaire et glisser la bande dessus.
L’avantage de ce fil auxiliaire unique, qui forme donc une boucle à l’extrémité de démarrage de la bande, est qu’il sera plus facile de repérer par la suite dans quel sens la bande terminée a été crochetée. Ceci permettra d’assembler toutes les bandes dans le même sens.
Le fil auxiliaire maintient l’ordre des boucles, mais il faut aussi s’assurer qu’on en fait le bon nombre. Recompter les boucles depuis le début à chaque fois, avec peut-être une partie de la bande déjà libérée du cadre, est une méthode très efficace pour se mettre les nerfs en pelote. Pour préserver votre sérénité, je vous propose de compter les boucles sur le cadre, et de placer un repère type épingle de nourrice autour de chaque 25ème boucle, sur chaque tige.
Par la suite, si vous le souhaitez, vous pouvez bien sûr modifier ce chiffre en fonction de vos préférence. Je vous conseille toutefois de choisir un nombre de boucles suffisamment bas pour que vous puissiez à chaque fois que vous ouvrez votre cadre par le bas pour libérer une partie de la bande, conserver sur les tiges les derniers repères de comptage. C’est beaucoup, beaucoup plus simple de compter les boucles quand elles se trouvent encore sur les tiges.
Dernier petit astuce pour « fourcher » zen : bien se repérer quand on a posé sa fourche pendant quelque temps, pour repartir dans le bon sens.
Tenez le cadre devant vous, avec la dernière maille vers le haut (vous pouvez, quand vous posez le travail, mettre une épingle à nourrice dans la boucle pour éviter que votre bande se défasse par accident). Si le fil de la pelote qui sort de la dernière maille se trouve vers vous (à gauche), tournez le cadre, pour que ce fil se retrouve à l’arrière (à droite).
Vous vous trouvez dans la position où vous êtes quand vous venez juste de finir une maille. Vous allez donc insérer votre crochet dans la boucle mise en attente et tourner votre cadre comme d’habitude avant de faire la maille suivante.
Voilà les petites astuces que j’ai trouvées pour faciliter la réalisation de la bande de base. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires ci-dessous.
La prochaine fois, nous commencerons à faire quelque chose de nos bandes terminées !
À bientôt !
Bonjour
Merci pour ces idées. Je vais pouvoir reprendre sereinement le travail que je avais commencé puis défait car les bandes tournicotaient et se mélangeait. Quand au comptage des boucles je vais faire des repères.
Je attends avec impatience la suite car le assemblage et la finition (rentrer les filservices m’ ont paru compliquer .
Merci encore
Martine
Merci, pour le tuto de JUin